On The Road
AVANT-PROPOS

Le HOG (Harley Owner’s Group), créé au début des années 80, réunit plus d’un million d’adhérents passionnés dans le monde. Partout, son organisation en Chapters locaux permet de diffuser des valeurs qui rapprochent ses membres, et favorisent les liens entre eux, sans distinction aucune.

Il est donc important de réaliser qu’en adhérant au Lyon Chapter France, on intègre également une large communauté de motards et motardes enthousiastes.

La devise du HOG est « Ride and have fun », soit “rouler et se faire plaisir”. Cela suppose naturellement, que tout soit mis en œuvre, dans l’organisation de nos activités, pour que les notions de plaisir, de liberté et d’absence de stress puissent s’y exprimer au mieux pour chacun d’entre nous.

Dans le même temps, il faut mesurer que nous sommes un groupe ouvert à des participants de niveaux de conduite, d’expérience, de tempérament et de mentalité très différents et que nos sorties sur routes ouvertes, engendrent des situations potentiellement délicates et risquées.

Afin de pouvoir gérer ces situations et concilier ces objectifs, il est donc indispensable de se donner quelques règles. Elles sont inspirées en partie du HOG et complétées par la grande expérience du Lyon Chapter France.
Celles-ci doivent être connues et assimilées par TOUS les participants à nos sorties.

Le but de ce petit guide consiste à les rappeler succinctement afin de nous permettre plus facilement de les intégrer et de les mettre en pratique avec une spontanéité telle qu’on finisse par les oublier.

Nous pourrons alors nous concentrer complétement sur le plaisir et les émotions que procure la conduite de nos machines, au sein d’un groupe de bikers en qui nous avons confiance, avec le sentiment unique de partager la même expérience.

“Ride Safe and Have Fun”

Le bureau du Lyon Chapter France

BIENVENUE AU LYON CHAPTER FRANCE

Tout possesseur d’une Harley-Davidson est le bienvenu, quelle que soit son expérience.

Nouveau monde, nouvelles règles
Même si nos motos sont un symbole de liberté et que notre style de vie vise à s’affranchir de nombreuses contraintes quotidiennes, un minimum de règles a été défini pour un fonctionnement harmonieux de notre groupe.

Le groupe c’est d’abord une grande convivialité, l’ouverture, le partage … La « HOG attitude » est un héritage des valeurs motardes traditionnelles. Pas de politique, pas de business, du respect, de la solidarité, de la tolérance… et plus si affinité.

Concrètement, il s’agit de partager ensemble notre passion pour les motos Harley-Davidson, le plaisir de routes et de sites exceptionnels, les rencontres et toutes les expériences inédites que procure toujours l’arrivée d’un groupe important de Harleys.

C’est aussi une manière particulière de rouler
Sans esprit de performance ou de compétition, uniquement pour le plaisir, dans le respect des organisateurs bénévoles et, bien sûr, des autres usagers de la route.

Pour la sécurité de chacun et du groupe tout entier
Une organisation rigoureuse est nécessaire impliquant des règles communes bien comprises. Chacun doit impérativement connaître ces règles et les appliquer…

BIEN PREPARER SA SORTIE

Avant de participer à une 1èresortie en groupe, j’ai déjà fait quelques balades personnelles afin de me familiariser avec ma moto.

A titre indicatif, une cotation des sorties a été mise en place par le Chapter. Elle repose sur des critères objectifs rappelés ci-après, mais peut parfois être rendue totalement inopérante, notamment par les conditions météo…

RAPPEL DES COTATIONS DES SORTIES
EN NOMBRE DE ‘’BAR & SHIELD’’

   

Je contrôle ma moto 

       

Je contrôle ma moto
Je peux faire 4 heures de selle sans problème sur toutes sortes d’itinéraires

         

Je maîtrise ma moto
J’ai l’habitude de rouler de grandes journées même dans des conditions difficiles (routes techniques, météo défavorable, …)

Chacun peut s’inscrire aux sorties de son choix, mais il est bon de se souvenir que :

Etre débutant n’est pas une tare, nous l’avons tous été !
Mais être débutant et s’inscrire à une sortie “3 bar & shield”, peut s’avérer dangereux pour soi et les autres !
En fonction de mes capacités, je m’inscris le plus tôt possible afin de faciliter l’organisation (réservations restaurants, hôtels, …)
Enfin, une fois inscrit, je me présente au départ de la sortie, quelles que soient les conditions météo.

Nota : Toutes les précisions sur les sorties (itinéraire, temps de route, difficultés techniques éventuelles…) sont communiquées lors des réunions mensuelles du Chapter, sur le LINK mensuel, ou sur le site www.lyonchapterfrance.com.

CHECK-UP TYPE

Les inscriptions aux sorties s’effectuent lors des réunions mensuelles du Chapter. Elles sont généralement ouvertes 2 à 3 mois avant la date afin de permettre à tous de s’inscrire.

Par respect pour les organisateurs et pour soulager la liste d’attente, vous évitez les annulations de dernière minute ! et, en cas de doute, il vous appartient également de vérifier que votre inscription a bien été prise en compte en contactant les « Ride & Rally Coordinators » (coordonnées sur le site du Chapter).

Quelques jours avant le départ…
Vérifie l’état général de ta bécane
La pression et surtout l’état des pneus
Le niveau d’huile
Le bon état de l’éclairage
vérification / (re)serrage éventuel de ce qui se visse ou se clipse
On ne compte plus en effet le nombre de pneus lisses, de sélecteurs cassés, de plaques d’immatriculation et de sacoches tombées, de feu de frein défectueux, etc…
La veille du départ …
Prépare tes équipements et bagages en fonction de la sortie (durée, saison, météo, altitude, …). N’oublie pas tes vêtements de pluie, même si la météo annonce grand beau.
Harnache ta bécane afin de ne pas perdre ton sac au bout de 50 bornes, ou que les sangles se délovent et viennent chatouiller la courroie…
Selon ta constitution physique, ton entraînement… ménage quand même un peu le pilote : programme alimentaire (des sucres lents au dîner aident à bien démarrer la matinée) et projets de distraction nocturnes soft et light la veille du départ.
Un run est consommateur d’énergie, il est donc préférable de provisionner et de se préparer.
Le jour du départ
Tu es inscrit à la sortie : Tu viens ! … Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse froid (sauf cas de force majeure bien sûr), par respect de l’organisateur et des engagements pris auprès des tiers.
Prends le temps de petit déjeuner : Tu seras en meilleure condition pour démarrer le run et attendre la première pause en milieu de matinée.
N’oublie pas tes papiers : permis de conduire, carte grise, attestation assurance, carte d’assistance et de rapatriement, voire le boitier électronique de cartographie, qui facilite le diagnostic et la prise en charge par les concessionnaires en cas d’immobilisation de la moto.
ATTENTION : L’heure indiquée par les organisateurs est toujours celle du départ, pas du celle du RDV. Tu te pointes donc au moins ¼ d’heure avant, le plein fait, pour saluer les participants, récupérer le roadbook, et te présenter au briefing : important !
Tu es extrêmement attentif au BRIEFING. Tu poses le cas échéant les questions qui t’intéressent, tu tiens compte des indications qui seront données (direction, sortie d’autoroute, difficulté particulière, horaires …)
… et tu n’oublies jamais que même (surtout ?) dans le groupe, même avec des mesures de sécurité ou d’encadrement collectifs :

Chacun roule constamment sous sa propre responsabilité
dans le respect des autres usagers de la route

ON THE ROAD

Once again ! N’oublie jamais que tu es responsable de ta façon de rouler. Tu ne dois jamais te mettre, ni mettre les autres, en danger.

Tu es nouveau ? Tu n’es pas familier de la conduite en groupe, le groupe ne connaît pas non plus ta façon de rouler = période d’observation réciproque : Tu roules en tête de colonne, immédiatement derrière l’organisateur et l’équipe de Voltigeurs, qu’on appelle au LCF les Oranges Pressés (sans le ‘’e’’ final – voir plus loin).

Lors de chaque redémarrage au cours de la sortie, tu prends une place dans le groupe et tu n’en changes plus jusqu’à la pause suivante (on ne se double pas à l’intérieur du groupe)… sauf cas d’urgence ou de sécurité.

Sois cool avec les autres usagers de la route (automobilistes, cyclistes, randonneurs, etc …).

Ne quitte jamais le groupe sans avoir prévenu le Road Captain ou l’organisateur de la sortie.

Sauf route étroite, nous roulons en quinconce sur une voie de circulation : cela veut dire que si celui qui te précède roule sur le tiers droit de cette voie de circulation, tu dois rouler sur le tiers gauche, celui qui te suit roulant sur le tiers droit, etc… Ceci permet d’allonger les distances de sécurité et permet une meilleure visibilité. Le dernier tiers (au centre) est une zone de sécurité donc ne pas y rester pour rouler.

Respecte bien les distances de sécurité : la bonne distance, c’est quand tu peux t’arrêter en urgence sans toucher la moto de devant (à apprécier en fonction de la route, des intempéries, de tes réflexes, … et de l’état de tes pneus ou de tes plaquettes !)

Redémarrage après la pause : BE CAREFUL !
Après une pause, la reformation de la colonne derrière l’organisateur peut nécessiter quelques minutes pendant lesquelles le groupe impatient à tendance à s’agglutiner et déborder sur la chaussée. Pour éviter ce risque, laisse donc la colonne démarrer et se former pour t’y insérer en souplesse et sans stress.

Cohésion du groupe
Dans un souci de sécurité, les voltigeurs font leur possible pour maintenir la cohésion du groupe, en facilitant le passage des ronds-points et intersections importantes, mais certains automobilistes ‘’impatients’’ ne le comprennent pas toujours ainsi. Reste donc vigilant, malgré les dispositions prises par les Oranges Pressés, à l’approche d’intersections et lors des traversées urbaines.

Par ailleurs, à moto, on contrôle en permanence ses rétroviseurs !!!
Quand le poursuivant n’apparaît plus, on ralentit prudemment, on se laisse rattraper, et au besoin on s’arrête quelques instants. Celui qui roule devant agit de la même manière, et ainsi de suite jusqu’à la tête de colonne. Les voltigeurs opéreront le rassemblement en un lieu adéquat.

Doubler
Lorsque le groupe doit doubler un véhicule et que ça devient ton tour, attend d’avoir assez de place entre la dernière moto et le véhicule que tu vas doubler pour t’insérer sans danger

Ne fais aucun signe à la moto qui te suit “vas-y ou vas-y pas” il pourrait être mal interprété, chacun double dans l’ordre de placement dans le groupe et sous sa seule appréciation de sécurité.

QUELQUES PIEGES A EVITER

Rouler en groupe donne vite un sentiment de sécurité important qui peut être trompeur. Les réactions des autres usagers (voire d’animaux sur le bord des routes) sont parfois déroutantes par rapport à un groupe (nombre, bruit, panique…). Il faut rester vigilant et anticiper !

Le groupe peut aussi entraîner parfois une émulation néfaste, une certaine euphorie. Attention ! Suivre un rythme qui n’est pas le sien peut amener à ‘’surconduire’’ ou surestimer ses possibilités.

Le groupe engendre aussi ses propres risques du fait de la proximité des machines.
Ta conduite doit donc être lisible par les autres : La gestuelle traditionnelle est à cet égard très utile (changements de direction, de file, déviation du fait d’obstacles sur la chaussée, signalisation de gravillons ou de chaussée dégradée…) : à voir avec ton Parrain.

Tu aimerais (et pourrais) rouler plus vite ?
… Pas en groupe !
Tu cales ta vitesse sur l’organisateur…
Si tu as l’expérience requise tu pourras te positionner en fin de colonne ou la conduite est plus saccadée et plus rapide due à l’effet ‘’accordéon’’.

Tu aimerais rouler moins vite ?
… Just do it ! : roule à ta main.
L’organisateur calera sa vitesse sur ses poursuivants immédiats. Ta sécurité et celle du groupe sont les priorités des organisateurs.
Sache aussi que la conduite est plus souple, et la visibilité sur la trajectoire meilleure, en tête de colonne.

Pourquoi rester derrière l’organisateur ?
Il connaît la route, ses obstacles et reste maître de l’itinéraire et du timing !
Il règle la vitesse du groupe sur ceux qui le suivent immédiatement … (d’où l’intérêt de mettre les nouveaux venus immédiatement derrière lui).
Il a reconnu la sortie pour relever les embûches et passages délicats et s’appuie sur ‘’l’équipe de route’’ pour sécuriser le parcours.

L’ENCADREMENT DES SORTIES

L’équipe de route, précisément, est composée de :

Le Road Captain (membre du Staff) et les Voltigeurs
Ce sont des pilotes expérimentés et volontaires. Ils sont formés et agréés pour cette tâche.
Avec le Safety Officer, ils assurent la sécurité du groupe.
Les Voltigeurs portent des gilets orange et circulent librement dans et autour du groupe… d’où leur nom générique d’oranges pressés.
Le Road Captain est le responsable de la sécurité du groupe lors de la sortie.
Tu le reconnaitras car c’est lui qui fait le briefing sécurité avant le départ.
Lors de tes premières sorties, c’est à lui qui que tu feras signer ta carte répertoriant les 3 sorties nécessaires à l’obtention des couleurs du club.
En situation normale, ils roulent en tête, derrière l’organisateur, à sa disposition pour prendre position.
Ils se répartissent également au sein du groupe.
Ils veillent à l’unité du groupe et s’efforcent de sécuriser les zones et situations accidentogènes (carrefours, traversées de ville, etc…).
Les Yellow Bird (ou gilet Jaune) sont les serre-files qui ferment la colonne et assurent la sécurité arrière du groupe.
Eux aussi roulent sous leur propre responsabilité. Ils interviennent au mieux face à une situation potentiellement dangereuse, tant pour les membres du groupe que pour les tiers.
Il est très important de ne pas accroître les risques qu’ils prennent parfois pour nous tous. Facilite leur tâche, notamment en guettant dans ton rétro leur remontée en tête de groupe : facilite leur passage ou insertion dans le convoi.
Lorsqu’ils remontent la file du groupe, ils actionnent leur Warnings. Ils les éteignent lorsqu’ils se sont insérés dans le convoi.

Indépendamment de leur assistance : Attention aux intersections, ronds-points…
Même protégé par des Oranges Pressés, tu dois rester très vigilant. N’oublie pas : tu roules sous ta propre responsabilité.
chacun doit s’assurer que la moto de derrière suit. Si tu ne la vois plus dans ton rétro lors d’un changement de direction, arrête-toi dans un endroit sécurisé pour l’attendre. Ne t’inquiète pas, on ne t’oubliera pas, une moto « serre-file » (Yellow Bird) est toujours présente.

PAUSES & HALTES

Divers arrêts ponctuent nos parcours. Certains sont prévus (pause, plein, étape…), d’autres inopinés (erreur de parcours, ½ tour, incident ou accident). A chaque situation, ses petites consignes :

Arrêt soudain
Tu dégages la zone ! Tu ne restes surtout pas arrêté sur la chaussée, ni en bordure, créant un embouteillage à la merci des usagers arrivant de l’arrière.

Tu te gares au plus vite dans un endroit sécurisé, où tu le peux, quitte à dépasser le groupe arrêté.

Pauses et ravitaillements prévus
Perds le moins de temps possible à la pompe, aux caisses et pour tes besoins personnels et veille à ne pas en faire perdre aux autres. Profite du temps de pause, en respectant les consignes données pour l’horaire de départ.

N’attends pas le dernier moment pour t’équiper, afin de ne pas retarder le groupe, ou te retrouver en fin de convoi… si tu ne dois pas y être.

Gare toi avec le groupe, ne va pas cacher ta moto dans un coin du village, le mieux est de se garer en épis et dans le bon sens pour repartir, un stationnement en épis esthétique est un atout incontestable pour repartir dans les meilleurs délais et conditions, c’est aussi l’image de notre Chapter.

Comportement avec les autochtones et les tiers
Un groupe important de Harley peut parfois impressionner les autres usagers sur la route et lors des pauses ; certains clichés sur les gangs motocyclistes restent encore bien vivaces.

Nous sommes des gens « clean » et si nous aimons bien vivre et nous amuser, parfois de façon décalée, nous veillons à ce que notre attitude n’accentue pas, voire démente ces craintes éventuelles. Nous roulons pour notre plaisir et les relations sympas et décontractées nouées avec tous ceux avec lesquels nous sommes en contact (restaurateurs, hôteliers, pompistes, …), ne peuvent que concourir à ce que ce plaisir soit encore plus important.

Sur tous ces aspects et bien d’autres, la discussion est ouverte.

Tu trouveras toujours auprès des membres du Staff et de l’équipe de route des interlocuteurs qui te feront volontiers part de leurs expériences et t’aideront à trouver tes propres réponses.

Ton Parrain est là pour accompagner tes premiers pas dans le groupe si besoin, pour t’initier à la conduite particulière qui est la nôtre, aux codes de communication que nous utilisons sur la route, et pour répondre aussi à toutes les questions que tu te poses.

RAPPEL : LES SIGNES EN MOTO

Le Croisement

Le premier salut entre motard, effectué lorsque l’on se croise, consiste à faire un signe de la main gauche (et jamais de la main droite pour une raison évidente). Le signe de la main gauche peut aussi être fait avec deux doigts en V, pour imiter Barry Sheene après chaque course gagnée. C’est un signe mythique depuis les années 70.

Le Dépassement

Le salut de la main gauche lorsque l’on croise est remplacé par un signe du pied droit lorsque l’on dépasse un motard. En pleine accélération et phase de dépassement, ce signe évite de lâcher le guidon et en moto, la sécurité, c’est important. Ce signe ne doit pas être confondu avec le coup de pied dans la portière ; ceci explique que certains automobilistes puissent l’interpréter de façon erronée. Conclusion : à réserver aux autres motards (le signe, pas le coup de tatane).

Un petit signe de tête

Les deux premiers signes sont souvent remplacés par un signe de la tête, surtout en ville, où l’on passerait sinon plus de temps la main en l’air que les mains sur le guidon. C’est malgré tout un signe très visible et sûrement le plus sûr des saluts entre motards (surtout pour les débutants). Malheureusement, dans les grandes villes, de nombreux motards l’oublient.

A droite toute

Un bon moyen de signaler le prochain arrêt, c’est le clignotant et un signe de la main pour désigner le panneau qui borde la route et indique la prochaine station-service, la prochaine aire de repos ou la prochaine sortie.

Sur toute réserve

Mais si vous venez brusquement de passer sur votre réserve, pas besoin de clignotant. Il suffit de faire un signe du pouce en désignant le réservoir pour signaler aux autres motards qu’il serait souhaitable de s’arrêter à la prochaine station. Vous utiliserez alors bientôt le signe précédant (le clignotant). Utile notamment pour les Sportsters et autres petits bidons.

Sol glissant ou dangereux

Les routes sont souvent dangereuses pour les motos et en cas de mauvaise adhérence, due à du sable, de l’huile, des graviers, des feuilles mortes, il est courtois de prévenir les motards qui sont derrière en laissant traîner le pied par terre. Au demeurant, ce peut être également un moyen d’anticiper une perte d’adhérence.

Attention, nid de poule…

Dans la série des signes préventifs sur route, il est d’usage de prévenir d’un signe de la main tout danger du type trou, plaque d’égout en désignant l’obstacle d’un signe de la main. Ce signe complète le signe précédent et peut très bien lui être couplé. Un motard avertit deux fois est un motard debout.

Le ½ tour

A force de rouler, concentré sur le temps et parfois le chrono, il arrive rapidement de rater une sortie. Un seul signe alors : la main vers le haut, l’index tourne en rond afin de signaler que l’on aurait dû prendre la sortie précédente et qu’il faut faire demi-tour (fortement déconseillé sur autoroute).

C’est à boire qu’il nous faut

Quand ce n’est pas le réservoir qui se vide, c’est l’estomac qu’il faut remplir. Un petit signe de la main, ouverte, allant de bas en haut vers la bouche sera rapidement compréhensible pour signaler le ventre qui crie. En cas de soif intense, le poing fermé et le pouce vers le haut remplacera la main ouverte (non alcoolisée bien sûr).

Le mode Pilote Automatique

Malheureusement, le système est encore en test en grand secret. Dans cette mesure, la dernier signe est un signe de sécurité : partir reposé avant de prendre la route, s’arrêter dès les premiers signes de fatigue (battement des yeux, bâillement, paupières lourdes). Les tests le prouvent, en début d’endormissement, nous connaissons des périodes de « sommeil » de quelques dixièmes de secondes. Cela suffit pour abréger tout voyage de façon définitive. Alors un petit arrêt fait toujours du bien.

Add to cart